Le bon animateur micro

L’animation est une activité où le nombre d’intervenants non déclarés est hélas important.

Ceci est sans doute dû au caractère « artistique » du secteur.

L’esprit un peu libre et bohème de certains artistes leur fait parfois oublier quelques obligations légales comme celle de s’enregistrer auprès des services concernés.

Il faut aussi noter que la profession est très concurrencée par des intervenants constitués en association.

S’en suit pour les organisateurs une grande confusion pour choisir un vrai et bon professionnel.

Quelqu’un qui a les compétences et le talent pour vivre de ce métier se déclare toujours.

Si il est bon, il a nécessairement des contrats et ne pas déclarer son travail au vue du volume de prestations réalisées c’est prendre un risque considérable.

C’est aussi en faire courir à son client qui pourrait se voir sanctionné pour travail dissimulé.

En ce qui concerne les associations (disco mobile, DJ amateur, présentateur d’un soir…) il est indéniable que le niveau de prestation ne peut pas rivaliser avec celui de professionnel.

C’est comme vouloir comparer le pratiquant occasionnel d’un sport avec celui dont c’est le métier.

Si la qualité était au rendez-vous les contrats s’enchaîneraient et l’obligation de se déclarer s’imposerait alors.

C’est le principe du cercle vertueux. Hors ici point de vertu ni de talent, la pratique est trop faible pour susciter la confiance.

Première règle donc pour effectuer son choix et augmenter ses chances de travailler avec un bon animateur micro : veiller à ce que son activité soit bien déclarée.

N’hésitez JAMAIS à demander le certificat INSEE ou l’extrait Kbis.

Ce n’est pas parce que cela s’apparente à du divertissement que l’on ne doit pas être sérieux ! 

L’équation est simple et doit être retenue par celles et ceux qui cherchent à s’attacher les services d’un bon animateur micro.

La preuve que quelqu’un fait bien une chose c’est qu’on le demande souvent et comme il effectue souvent cette chose il l’a fait de mieux en mieux.

Il devient expert en la matière.

Il est donc souhaitable de privilégier une collaboration avec un intervenant dont l’activité à plein temps est celle de l’animation micro.

C’est une excellente garantie de qualité. Si cela n’était pas le cas il faut alors regarder les activités associées.

Un animateur oeuvrant aussi en radio, télé ou travaillant en presse écrite (journaux, blog, site) a de bonnes chances de posséder quelques facilités à animer en public avec un micro. 

Un peu à la manière dont cela se passe lors d’un entretien d’embauche il est souhaitable de s’informer sur l’expérience que peut revendiquer le professionnel que vous pourriez engager pour animer votre prochain événement.

Quelles sont les manifestations significatives dont il a déjà eu la charge? Les lieux dans lesquels il a précédemment eu à travailler (salles, parc d’exposition, stade, enseigne)? Ses clients récurrents?

Les réponses à ces interrogations peuvent être obtenues par simple conversation (De visu ou téléphonique) avec l’intéressé mais le moyen aujourd’hui le plus efficace et le plus sûr est la recherche internet.

C’est ce qu’on appelle la e-réputation.

Elle comprend les informations fournies par les moteurs de recherche (site, articles) ainsi que l’activité sur les réseaux sociaux.

Ce coup d’oeil indispensable sur le web vous permettra encore de lire les appréciations et les commentaires laissés sur le professionnel par ceux ayant fait appel à ses services.

Ne vous en privez pas ! un bon animateur micro ça se repère vite. 

Un animateur c’est certes un aspect physique mais c’est d’abord une voix et avec elle des mots, des phrases, un ton.

Un maçon a sa truelle.

Un menuisier son rabot.

Un présentateur a la parole.

Pour du bon travail l’outil doit être bien configuré.

Hélas c’est parfois là que le bas blesse.

Erreurs de syntaxe, pauvreté du vocabulaire, répétitions et avec ça difficultés d’élocution, trop souvent l’oreille de celles et ceux qui écoutent se trouve écorchée par de telles fautes professionnelles.

Les organisateurs se doivent d’être attentifs à cet aspect du travail. Une simple conversation téléphonique (celle du premier contact par exemple) peut en dire long sur la maîtrise du langage et la prononciation du professionnel recruté.

Faites toujours le test.

Cela vous évitera quelques déconvenues.

Le bon animateur micro sait bien parler.

C’est une évidence trop souvent oubliée. 

Un bon animateur micro se différencie des autres par sa capacité à présenter des manifestations de type très différent (événement sportif, fête à thème, salon professionnel, animation commerciale).

Il s’adapte.

Cette réactivité est le signe qu’il possède de solides bases : une bonne culture générale et la bonne méthode de travail.

Il sait écouter et observer.

Cela lui permet de bien cerner les desiderata des organisateurs.

Il sait préparer.

Un peu à la manière d’un journaliste menant une enquête, le professionnel du micro effectue des recherches sur le sujet abordé.

Veillez toujours lorsque vous choisissez votre prestataire à ce que ce dernier vous propose un temps de préparation (mise en place d’une réunion, entrevues avec les participants, repérage des lieux).

C’est essentiel. 

Ainsi retenez bien cela, un animateur à qui l’on confie des événements diverses est forcément bon.

Cette adaptabilité indique un certain savoir-faire.

Incontestablement il a acquis les fondamentaux du métier. 

Si jusque là nous nous sommes intéressés uniquement au coeur de métier qu’est celui de présentateur événementiel, il est nécessaire pour référencer les critères importants qui vont vous aider dans votre choix, de jeter un oeil juste à côté, sur la table de mixage.

En effet l’animation de votre événement repose sur deux points : l’animateur et la technique (traitement et diffusion du son).

Un professionnel du micro est bon parce qu’il est aussi servi par une bonne sonorisation.

Face à un son déplorable le meilleur des animateurs ne peut rien faire. Son travail est anéanti.

Trouver le bon technicien est donc tout aussi important. L’un ne va pas sans l’autre. D’ailleurs l’un connaît souvent l’autre.

Un bon animateur micro a toujours dans son carnet d’adresses quelques références concernant des sonorisateurs de qualité.

Il doit encore pouvoir vous conseiller sur le dispositif le plus adapté à votre manifestation.

Des notions techniques basiques doivent faire parti de ses compétences.

C’est primordial.

Cela va lui permettre d’échanger facilement durant l’événement avec les techniciens afin d’ajuster au plus juste les paramètres du son.

La profession d’animateur est un métier publique.

A ce titre l’apparence a son importance.

Il ne s’agit pas ici de notions de laid ou de beau mais plutôt de cohérence.

Il serait tout à fait étonnant de voir officier un présentateur lors d’un spectacle de gala en short et chemisette (à moins que ce ne soit de par la volonté de l’organisateur).

Le divertissement sombrerait dans l’improbable.

Le style vestimentaire doit être en corrélation avec le type d’événement.

Précisez toujours à l’animateur quel ton vous souhaitez donner à votre rassemblement.

Il devra alors adapter son style vestimentaire ainsi que la tenue de ses propos en conséquence.

En animation l’habit fait en partie le moine.

Un bon animateur micro n’est pas un transformiste.

Il sait par de simples touches faire correspondre son apparence à l’ambiance souhaitée tout en gardant sa personnalité.

7 critères donc sur lesquels vous allez pouvoir vous appuyer pour réaliser votre choix quant à votre futur animateur.

D’autres peuvent se rajouter.

Ceux-là me semblent essentiels.

Je les tiens de mon expérience forte d’une vingtaine d’années d’animation.

En m’engageant vous savez maintenant à qui vous accordez votre confiance! 

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